À propos de cette édition

Éditeur
Paulines
Titre et numéro de la collection
Jeunesse-pop - 69
Genre
Science-fiction
Longueur
Novella
Format
Livre
Pagination
116
Lieu
Montréal
Année de parution
1990
ISBN
9782890394605
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Les Australians du lointain futur après la Grande Catastrophe sont capables de voyager dans le temps. Yana, amie de Marc Gregg, ex-astronaute, doit ainsi aller au XIXe siècle récupérer Kiléon, un observateur de la grande famine irlandaise de 1847 qui, en se mariant, a désobéi au Code de l’exploration temporelle. Marc insite pour accompagner Yana. Ils suivent Kiléon au Canada, plus précisément au Québec où débarquent les immigrants européens de l’époque, dans les camps d’accueil où typhus et choléra font rage. Pendant ce temps, dans le futur, des dossiers apparaissent et disparaissent mystérieusement dans l’ordinateur central : il est arrivé quelque chose dans le passé qui modifie l’avenir. C’est évidemment l’action de Kiléon qui en est responsable : il sauve des enfants qui auraient dû mourir. Yana décidera en fin de compte de ne pas l’en empêcher, et comprendra pourquoi Marc tenait tant à l’accompagner : l’aïeule de Marc fait partie de ces enfants, l’existence même de Marc dans le futur dépendait de son passage dans le passé.

Commentaires

Une SF d’aventure pour adolescents, racontée d’une façon compétente mais grise, où les données historiques s’intègrent sans douleur mais sans éclat non plus au récit, et où le dilemme moral des agents temporels, s’il n’est pas évité, est traité bien vite. C’est le troisième livre de l’auteure avec les mêmes héros et le même cadre, et je suppose aussi que dans le format imposé, elle n’était guère en mesure de donner davantage de présence à son décor non plus, que ce soit dans le futur ou dans le passé (l’horreur de la famine irlandaise, les difficultés de la traversée de l’Atlantique pour les immigrants, ou encore la misère des camps d’accueil où sévit le choléra).

Malheureusement, ce qui reste alors est une histoire sans relief, où s’efface le potentiel littéraire du motif du voyage dans le temps, réduit à une simple histoire d’aventure. [ÉV]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 132.

Références

  • Anonyme, Vie pédagogique 72, p. 28.
  • Boisvert, Rachel, Lurelu, vol. 13, n˚ 3, p. 10.
  • Le Brun, Claire, imagine… 54, p. 110-112.
  • Lewis, Philippe, Solaris 91, p. 47.
  • Quesnel, Louise, La Presse, 27-01-1991, p. A 10.