À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 123
Pagination
97-101
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1919

Résumé/Sommaire

Un roi possède un fils qui veut naviguer. Son père lui affrète un navire et il part sur les mers lointaines. Il accoste dans un pays où règne une veuve qui le prie de venir loger chez elle. Son fils désire visiter le navire de leur hôte. Pendant leur voyage, le prince l’oblige à choisir entre être amené chez lui ou jeté sur une île remplie de bêtes féroces. L’enfant opte pour l’île et est balancé par-dessus bord. Il aborde une terre inconnue et se met à marcher à la rencontre des bêtes féroces, mais c’est un homme, promis à la fille du roi, qui vient à lui. Il l’accompagne au château et se fait engager pour garder les vaches. La fille du roi le remarque, ce qui déplaît à son père qui l’affecte aux jardins où il fait merveille dans la culture des légumes et des fleurs. Comme la princesse continue à lui tourner autour, le roi ordonne que celui, du prétendant ou de l’engagé, qui s’enrichira le plus à faire du commerce épousera sa fille. Le prétendant fait fortune, mais au retour il refuse à une pauvre femme d’enterrer un cadavre, alors que l’engagé se dévoue avec générosité. En route vers le château, il retrouve la femme qui l’avait sollicité. Elle lui avoue qu’elle est une fée. Pour le remercier de sa générosité, elle lui remet une fiole et une plume en lui conseillant d’aller rendre la vue au roi d’un autre pays qui avait promis sa fille à qui le guérirait. Il guérit effectivement ce roi, et comme il ne désire pas épouser sa fille, pour le récompenser et faciliter ses projets, le roi fait construire un navire en or et en argent. Vêtu de somptueux habits, l’engagé prend la mer en direction du royaume de la princesse aimée. Celle-ci était sur le point d’épouser le prétendant qui avait fait courir le bruit que l’engagé était ruiné. Mais en voyant paraître le navire en or et en argent et en reconnaissant son capitaine, son père doit convenir que l’engagé avait remporté l’épreuve et lui donne sa fille en mariage. [BB]

Commentaires

D'après le conte enregistré de Joseph Bolduc.