À propos de cette édition

Éditeur
Les Publications BLD
Titre et numéro de la collection
Les Miniromans des Débrouillards
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Format
Fascicule
Paru dans
Les Débrouillards 187
Pagination
15 (Hors-texte)
Lieu
Boucherville
Année de parution
1999
Support
Papier
Illustration

Résumé/Sommaire

Neubourg, fin juin 1785. Étienne Gaugard assiste à une pluie de grenouilles. Il rencontre ensuite son ancien professeur, Rodrigue Bertin, qui lui explique que cela est dû à des trombes d’eau qui ont aspiré les batraciens. Étienne devient l’adjoint de Bertin pour l’aider à ramasser des échantillons. Le travail ne manque pas car d’autres pluies étranges se produisent, notamment une mystérieuse pluie rouge composée de sang et de morceaux de viande. Humaine ou animale ? Bertin n’en sait rien.

Étienne et lui rencontrent un homme qui s’appelle François Ponce Desrosiers. Celui-ci est convaincu qu’il y a dans le ciel de vastes îles dont le dessous a l’apparence ouatée des nuages. Deux semaines plus tard, il s’envole à bord d’une montgolfière pour explorer ces îles. On ne le reverra jamais plus.

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Commentaires

Daniel Sernine s’est fait plutôt rare ces derniers temps. Il aurait cependant mieux valu qu’il effectue un retour avec un autre récit que Pluie rouge. Peut-être n’est-il pas entièrement à l’aise avec le format des miniromans des Débrouillards qui, même en deux épisodes comme dans ce cas-ci, est très court. Cela permet peu de développements. On sait bien que les miniromans sont écrits d’abord et avant tout pour donner des informations scientifiques au jeune lecteur tout en lui offrant une intrigue. Ici, on entend parler de pluie de grenouilles et de pluie de sang, phénomènes qui, semble-t-il, se sont déjà produits dans l’Histoire. On apprend également que les frères Montgolfier ont fait voler le premier ballon à air chaud en 1783. Intéressant, mais à part ces renseignements fort pertinents, il ne se passe pas grand-chose. On se demande bien, d’ailleurs, où cette histoire mène au juste.

Toutefois, cette nouvelle permet, dans une certaine mesure, de comprendre comment les scientifiques vivaient et pensaient en 1785. On y voit les premiers balbutiements de la science moderne. L’intrigue commence en outre à devenir un peu plus prenante quand Étienne Gaugard fait un rêve dans lequel il assiste à un combat céleste de guerriers montés sur des chevaux ailés, mais même cette scène un peu plus épique est trop courte et tombe somme toute à plat. L’aventure (si on peut l’appeler ainsi) se termine avec François Ponce Desrosiers qui s’envole dans le ciel à l’aide d’un ballon à air chaud pour disparaître à tout jamais. C’est tout (haussement d’épaules).

On comprendra que je préfère les anciennes nouvelles fantastiques de Sernine qui ont servi à établir sa réputation. [DJ]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 156-157.