À propos de cette édition

Langue
Français
Éditeur
Cadieux & Derome
Genre
Science-fiction
Longueur
Roman
Format
Livre
Pagination
451
Lieu
Montréal
Année de parution
1895
Support
Papier

Résumé/Sommaire

À Québec, en 1945, au cours d’une réunion de la Ligue du Progrès, organisme franc-maçon dont il est devenu le chef, le Français Aristide Montarval fait état d’un projet politique retors : assurer « l’union législative sous le manteau du statu quo » et « écraser l’infâme », c’est-à-dire le catholicisme et son clergé. Le même soir, dans la sacristie de la basilique Notre-Dame, le docteur Joseph Lamirande et le journaliste Hercule Saint-Simon, directeur du Progrès catholique, se voient confier la mission d’aller aider un vieillard souffrant dans un quartier pauvre. Lamirande découvre qu’il s’agit du père de Montarval, pauvre et abandonné par son fils riche et cruel. Se succèdent alors des séquences narratives dramatiques illustrant tour à tour les bienfaits de Lamirande et des catholiques canadiens-français, et les méfaits de Montarval, des francs-maçons et des protestants anglophones.

Le premier méfait est commis par le premier ministre conservateur, Sir Henry Marwood, qui offre à Lamirande, député indépendantiste, un poste d’ambassadeur pour se débarrasser de lui. Celui-ci, pur de toute intention carriériste ou égoïste, refuse. Le premier ministre s’illustre encore dans le second méfait lors d’une réunion de la Ligue du Progrès à Kingston. Là, les francs-maçons mettent au point une stratégie pour faire adopter en chambre l’union législative de toutes les provinces. Puis, parmi les vilains, réapparaît un supposé allié des indépendantistes, le directeur du Progrès catholique, Hercule Saint-Simon, qui, sous couvert d’adhésion à la cause, tient des propos virulents et violents. C’est que Montarval a acheté Saint-Simon en lui demandant d’écrire des articles très forts en faveur de l’indépendance, sachant que ce radicalisme violent allait nuire à la cause indépendantiste.

Le premier ministre tente ensuite de faire passer son projet d’union en chambre, mais un discours de Lamirande sur les dangers que courent les Canadiens français fait avorter le projet. Il clôt la séance, et, sur les conseils de Montarval, va demander au gouverneur de dissoudre l’assemblée et d’aller en élection. Montarval dit qu’ils prendront les grands moyens (achat des votes, corruption, etc.) pour gagner. Un ministre du gouvernement démissionne et est remplacé par Montarval. On décide alors d’assassiner Lamirande en l’empoisonnant, mais c’est la femme de Lamirande qui finit par boire le breuvage empoisonné. Puis le parti du premier ministre cherche à discréditer Lamirande en laissant croire que ce dernier a accepté un marché. Ce qui est faux, mais la rumeur nuit à la cause indépendantiste. La femme de Lamirande tombe malade, ce qui empêche le chef de se consacrer pleinement à la campagne électorale. Les indépendantistes perdent leurs élections, mais Lamirande est élu. Un jour, priant pour la vie de sa femme devant une statue de saint Joseph, Lamirande voit la statue s’animer et lui dire que sa femme peut être sauvée, mais que, s’il consent à en faire le sacrifice, il obtiendra en retour le triomphe de la patrie. Afin de l’assurer que cet événement surnaturel est bien réel, la statue animée lui donne une des feuilles de sa fleur de lis… Sa femme consent alors à mourir, et Lamirande accepte ce sacrifice.

De son côté, dans les bureaux de rédaction du journal Libre Pensée, Montarval jubile devant un complice, Ducoudray, le rédacteur en chef du journal, également secrétaire de la Ligue du Progrès. Ce dernier est pris de remords à l’idée que les nouveaux élus n’ont pas joué franc-jeu et ont terni malicieusement la réputation de Lamirande. Montarval fait suivre Ducoudray qui décide d’aller entendre le père Grandmont prononcer le sermon d’ouverture d’une retraite fermée à Longueuil. À la fin du sermon, le mécréant semble avoir recouvré la grâce. Il rencontre le père Grandmont et lui dit qu’il veut se convertir et se confesser. Il lui dit aussi qu’il croit que sa vie est en danger, mais qu’il veut aider la cause de l’Église en révélant les secrets de l’horrible secte maçonnique. Le lendemain, Ducoudray est découvert gisant dans son sang dans une rue de Montréal. Le même jour, le père Grandmont se rend avec l’évêque de Montréal au poste de police où se trouve le cadavre de Ducoudray. Les deux racontent les derniers instants de Ducoudray qui, protégé miraculeusement et surnaturellement par Dieu, a réussi à mettre entre les mains de l’évêque les archives de la secte dont il avait la garde. Ducoudray meurt en odeur de sainteté, et c’est, selon l’évêque, « un miraculé », « un grand saint ».

Montarval, de son côté, raconte au premier ministre comment il s’y est pris pour que l’évêque ne révèle pas les secrets qu’il a entre les mains : il a menacé de tuer des prêtres. L’évêque, quant à lui, convoque Lamirande à l’évêché de Montréal. Là, Lamirande apprend que l’évêque refuse de révéler le contenu des archives maçonniques parce que ses prêtres sont en danger et non pas lui. Lamirande et son ami le journaliste Leverdier écrivent alors une lettre à tous les prêtres catholiques du pays, dans laquelle ils leur racontent les enjeux du drame qui se vit. Cela n’empêche pas le « bill » pour la création de l’union législative (un seul grand pays, un seul gouvernement canadien) d’être voté en première lecture. Lamirande tente de retarder les deuxième et troisième lectures, et, pour ce faire, il lance une accusation contre le secrétaire d’État, Aristide Montarval, même s’il ne peut produire de preuves. Par chance, l’évêque convoque à nouveau Lamirande, cette fois pour lui dire que sa stratégie auprès des prêtres a marché : il lui confie les archives de la secte.

Montarval cherche encore à assassiner Lamirande qui s’en tire à nouveau. En chambre, Lamirande arrive avec des heures de retard. Il y lit une lettre de l’évêque de Montréal adressée aux députés, dans laquelle il dévoile toute la perfidie de Montarval et du complot des francs-maçons pour détruire les Canadiens français et les catholiques du Canada. L’effet est spectaculaire : tous les ministres et les députés catholiques, sauf Saint-Simon, entourent Lamirande. En dépit de tout, Montarval veut que l’on passe à la deuxième lecture, mais il prend soin d’obliger Saint-Simon, le séparatiste, à voter avec le gouvernement. Déjà lié à Montarval, Saint-Simon ne peut refuser. La deuxième lecture passe avec une voix de majorité. Lamirande cherche alors à avoir l’appui du député Vaughan, son ami anglophone et incroyant, mais non hostile aux catholiques, et qui est à la tête d’un petit groupe de députés. Vaughan a voté avec le gouvernement car il croit au projet d’union. Mais Lamirande voit en Vaughan un homme qui a presque déjà la foi, et il lui demande de prier pour que « la grâce divine » triomphe de « Satan » dans son âme… À la fin, Vaughan paraît un peu ébranlé et promet de prier…

La date de la troisième lecture est fixée. Puis Lamirande reçoit une nouvelle : sa fille est très malade. Il se rend à Québec avec son ami Vaughan. Sa fille meurt, mais ressuscite, car l’Enfant Jésus lui a dit de revenir sur Terre pour aller voir son père. Celui-ci lui demande si elle était heureuse au ciel. Elle assure que oui. Alors son père lui dit d’y retourner, ce qu’elle fait, comme s’il s’agissait de la chose la plus banale… Devant le surnaturel et surtout l’abnégation de Lamirande, Vaughan se convertit. Il décide de voter avec l’opposition contre le gouvernement lors de la troisième lecture. Le gouvernement est battu 127 voix contre 116. Le premier ministre démissionne, et Montarval se suicide, mais avant qu’il ne meure un prêtre cherche à le convertir. Au lieu d’accepter, il se rebiffe et parle à Eblis, Satan, qui apparaît. Puis il meurt. Tout se met alors en place pour la séparation des provinces et l’établissement de la Nouvelle-France indépendante. Lamirande, quant à lui, disparaît. Ses amis reçoivent une lettre de lui la même année dans laquelle il explique qu’un homme qui a vu des choses si extraordinaires et si surnaturelles ne peut rester dans le monde.

L’épilogue prend la forme d’une lettre publiée dans La Croix de Grenoble, en France, le 13 février 1977. On y apprend que le Québec est depuis longtemps la florissante république de la Nouvelle-France où Lamirande est considéré comme un saint et le père de la patrie. Il est devenu l’humble frère Jean. Sur son lit de mort, sa fille Marie apparaît pour venir le chercher et l’emmener auprès de l’Enfant Jésus.

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Commentaires

L’unique roman du journaliste catholique de combat est une œuvre à la fois simple et complexe : simple dans sa problématique – le Mal cherche à écraser le Bien –, complexe dans sa mise en intrigue. Rien n’est en effet plus simple que cette histoire où le Québec de 1945 est menacé par des forces du Mal dans son existence même, en tant qu’entité représentant le Bien suprême en la personne collective, politique et religieuse qu’est le Canada, français et catholique. Mais pour rendre compte de ce drame, Tardivel fait intervenir de nombreux personnages et use avec abondance du procédé de la péripétie et du stratagème pour faire avancer son histoire qui, de ce fait, peut paraître complexe.

Dans l’avant-propos, Tardivel prend des précautions oratoires pour expliquer pourquoi lui, qui croit que le roman moderne est « une arme forgée par Satan lui-même », se sert de cette forme littéraire. C’est qu’il veut « s’emparer des machines de guerre de l’ennemi » et les faire travailler à la bonne cause. En fervent catholique, il va chercher à faire un « roman chrétien de combat » car, pour lui, il faut travailler à « l’établissement, sur les bords du Saint-Laurent, d’une Nouvelle-France dont la mission sera de continuer sur cette terre d’Amérique l’œuvre de civilisation chrétienne que la vieille France a poursuivie avec tant de gloire pendant de si longs siècles » (je souligne à dessein). C’est donc pour « l’amour de la patrie canadienne-française », pour son indépendance et surtout pour que la religion catholique y occupe à jamais la première place que Tardivel écrit son roman.

Ce roman d’anticipation n’a rien à voir avec les grandes œuvres du même genre de son époque (celles de Jules Verne, par exemple), encore moins avec celles du XXe siècle. C’est qu’il est fondé non pas sur une joyeuse extrapolation des possibilités futures offertes à l’imagination scientifique et même poétique, mais plutôt sur la nécessité de conserver et de perpétuer la tradition catholique ultramontaine (catholique romaine) sur les bords du Saint-Laurent. C’est littéralement un roman passéiste et un roman du terroir déguisé en roman de politique-fiction, même si les événements ne se déroulent par sur la terre comme, par exemple, dans Jean Rivard (1862) d’Antoine Gérin-Lajoie, œuvre très progressiste comparée à celle de Tardivel. Dans les deux cas, il s’agit d’établir un Québec traditionnel sur le modèle élargi de la paroisse catholique et canadienne-française, dominée par un clergé omnipotent et protecteur.

Il reste que, contrairement au roman de la terre, certains éléments permettent de classer sans conteste Pour la patrie dans la catégorie des genres non réalistes, c’est-à-dire ici vaguement science-fictionnel et fantastique ou merveilleux. La SF est réduite à la portion congrue de l’anticipation, et ce, de manière fort économique. Il y a d’abord la question de la projection temporelle, les événements se déroulant exactement 50 ans après le moment de la publication de l’œuvre, avec quelques séquences en 1931 (le prologue et un chapitre) et en 1977 (l’épilogue). Il apparaît toutefois clairement que ce qui intéresse Tardivel, ce n’est pas la création d’un novum, pour reprendre le terme de Darko Suvin, mais bien plutôt du prolongement d’un hic et nunc, celui de 1895, et même de la perpétuation d’un ante (avant) ou d’un arkhaios (ancien), celui de l’Église dite éternelle, telle qu’elle était établie en France avant la révolution de 1789 et au Québec depuis l’échec de la révolte des Patriotes (1837-1838).

Il s’agit d’un combat de tous les instants pour préserver ce qui est acquis. La seule différence entre 1895 et 1945 serait que du temps de Tardivel, les forces perçues comme représentant le Mal – les anglo-protestants francs-maçons – ne devaient pas être aussi corrosives et diaboliques que celles qui sont décrites en pleine action en 1945. On peut toutefois facilement imaginer que Tardivel percevait exactement de la même manière les non-catholiques de 1895 et ceux qu’il imagine en 1945. Sans doute représente-t-il dans son roman l’ultime aboutissement de ce qu’il considère comme les ennemis perfides de sa cause à la fin du XIXe siècle.

L’autre aspect temporel est, lui, lié à l’espace – l’indépendance du territoire québécois – et il serait positif s’il n’était si entaché de conservatisme religieux. En 1946, le Québec devient une république, non pas d’un Québec laïc, mais d’une Nouvelle-France ultramontaine, où le fondateur est considéré comme un saint homme et où le pouvoir semble dominé par un clergé admirable mais omnipuissant. Une sorte de Cité de Dieu, à l’exemple de celle proposée par saint Augustin dans De civitate Dei (Ve siècle) –, ce qui apparenterait Pour la patrie au genre de l’utopie, mais dont l’idéologie, contrairement à L’Utopie (1516) de Thomas More, serait fondée sur un topos passablement étriqué, soit celui de la prédominance de la religion catholique et de la langue ainsi que ce qu’on appelait à l’époque la race française.

Dans ce contexte, nous ne sommes pas surpris de voir peu d’éléments novateurs dans le décor de 1945-1946 : on se promène encore à cheval et on traverse toujours le fleuve sur des ponts de glace ; le train, qui existait bel et bien en 1895, est toutefois l’objet de quelques remarques : il va extrêmement vite pour un homme de 1895 – de 80 à 90 milles à l’heure – et le narrateur trouve le phénomène formidable. Il en est de même du télégraphe, utilisé dans Pour la patrie, mais qui fonctionnait déjà au siècle d’avant. Presque tout est donc conforme à la réalité de 1895 dans ce roman, à peu de détails près.

Là où le discours se fait moins réaliste, c’est dans ses composantes fantastiques ou merveilleuses. Nous pourrions même dire que le moteur de l’action est lié de manière très serrée à l’intervention du surnaturel chrétien, sans oublier le fait que le surnaturel diabolique motive les actions des vilains. Ce qui sous-tend la trame narrative est de ce fait un combat entre les forces du ciel et celles qui sont perçues comme provenant de l’enfer, Dieu finissant par terrasser Satan, en bénissant les bons catholiques canadiens-français et en maudissant leurs mauvais opposants, et surtout en punissant le vilain des vilains, Aristide Montarval, de manière exemplaire.

Le roman, d’ailleurs, s’ouvre sur la représentation du Mal et se ferme sur celle du Bien. Satan apparaît au tout début au Français corrompu – beau mais perfide – Montarval pour lui confier la mission d’aller « écraser l’infâme » (selon le mot de Voltaire) au Canada. Il réapparaît vers la fin au même Montarval – haineux, convulsif et défait – mais aussi à tous ceux qui entourent son corps de mourant. Les apparitions du diable sont décrites comme absolument réelles dans Pour la patrie. Les vilains sont mécréants, mais certainement des « croyants », ne serait-ce que dans les forces du Mal.

Aucun doute également dans l’esprit de ceux qui voient apparaître des êtres venus du ciel. C’est seul d’abord que Lamirande expérimente le surnaturel ; il voit une statue de saint Joseph s’animer pour lui proposer un pacte : sacrifier la vie de sa femme contre le salut de la patrie. Aussi horrible que cela puisse paraître (Lamirande accepte), la chose est décrite comme s’il s’agissait du plus beau geste qu’un homme puisse poser. C’est que dans la perspective catholique, on sait que le sacrifice de ce qui nous est le plus cher peut nous mener sur la voie de la sainteté, ce qui est le cas dans ce roman pour Lamirande. Le père Grandmont à qui Lamirande finira par se confier l’assurera d’ailleurs que si saint Joseph a fait cette promesse, on peut être assuré qu’elle se réalisera : la Nouvelle-France indépendante verra le jour.

On peut aussi parler dans ce cas-ci de prédiction surnaturelle. Lors de cette séquence de l’apparition du saint père de Jésus – qui est en fait la métamorphose de l’inanimé vers l’animé, la statue se mettant à bouger, à parler –, on retrouve un des éléments qui entre souvent dans la composition du discours fantastique, mais il ne vient pas de l’humain Lamirande ; il s’agit plutôt et fort bizarrement d’une prévention du saint descendu du ciel qui parle à travers sa propre représentation sous forme de statue de plâtre : c’est saint Joseph qui craint que Lamirande doute de la réalité de l’apparition et qui lui remet en main propre une partie d’une fleur de lis qui orne la statue. Cette preuve permet ainsi à Lamirande de ne pas douter de sa vision. Il est intéressant tout de même que la pensée d’une forme de résistance rationnelle provienne du personnage surnaturel lui-même et non de l’acteur en chair et en os.

Lamirande sera témoin de deux autres manifestations du surnaturel : 1) le jour où il verra sa fille, Marie, ressusciter parce que l’Enfant Jésus lui a conseillé de revenir sur Terre pour parler à son père, 2) dans son lit, à l’article de la mort, cette même fille qui vient le chercher pour l’emmener auprès du même Jésus (cette récurrence de la figure de Jésus nous fait penser qu’il y a quelque chose d’enfantin, sinon de naïf, dans ce roman). Dans le premier cas, Lamirande réitère le sacrifice qu’il avait fait pour sa femme, cette fois simplement parce que sa fille était extrêmement heureuse auprès de Jésus ; il préfère la voir heureuse au ciel plutôt qu’auprès de lui-même. C’est toujours ce même esprit de sacrifice et d’abnégation qui prévaut, et l’on voit bien que la stratégie transparente de Tardivel est de construire l’image d’un saint, qui sera le père fondateur d’un nouveau pays consacré lui-même à l’édification du catholicisme sur terre.

C’est dans le même esprit que Dieu intervient dans la séquence où Ducoudray recouvre la foi et confie les documents de la sinistre secte à l’évêque de Montréal. Cela fera dire à l’évêque que Ducoudray est un saint et un miraculé, parce qu’il a accepté de faire le sacrifice de sa vie pour le plus grand bien de son pays, c’est-à-dire pour que le catholicisme y triomphe.

Que penser finalement de ce roman ? Que les éléments SF ou d’anticipation y sont relativement peu importants, bien que déterminants dans une perspective idéologique (le futur devant être une copie conforme du passé), et que le surnaturel y joue un rôle moteur. Projection dans le futur proche et interventions divines et sataniques, tout sert à établir la thèse fondamentale de l’ouvrage : hors de l’Église, point de salut ! Comme finalité science-fictionnelle et même fantastique, voilà qui est plutôt terrifiant ! [MLo]

  • Source : Le XIXe siècle fantastique en Amérique française, Alire, p. 196-203.

Références

  • Doutre, Louis-Martin, Lectures, mars 1995, p. 19-20.
  • Pomerleau, Luc, Solaris 88, p. 20.
  • Savard, Pierre, Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec I, p. 604-606.