À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 111
Pagination
61-68
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1916

Résumé/Sommaire

Un prince marié vit reclus du produit de la chasse dans une forêt avec sa femme et leurs deux enfants. Sa femme meurt et il la suit bientôt dans la tombe. Restés seuls, les enfants continuent le même mode de vie jusqu’au jour où le garçon décide d’aller vendre ses fourrures chez un marchand d’habits. Chemin faisant, il rencontre un géant qui troque de force ses deux chiens contre ses pelleteries. Tout ce qu’il demande à ses chiens, il l’obtient, que ce soient des habits, de la nourriture ou de l’argent. Le garçon, qui porte le nom de prince de l’Épée-verte, décide de partir une seconde fois, laissant sa sœur à la garde de ses chiens. En ville, comme il a beaucoup d’argent, il s’achète une maison et revient, avec des engagés, chercher sa sœur et un grand coffre plein d’argent. Une veuve accompagnée de son enfant maigrichon trouve refuge chez eux. Puis le garçon se fait tirer le portrait, s’achète un navire, se trouve un équipage et part à la recherche d’une épouse pour lui et d’un mari pour sa sœur. Il arrive dans une ville, devient l’ami du roi célibataire et de sa sœur. Le prince de l’Épée-verte revient chez lui annoncer son mariage à sa sœur et le souhait de son futur beau-frère de l’épouser, ce qui chagrine la veuve. Tous deux la rassurent et l’amènent avec eux ainsi que son enfant maigrichon. Au cours du voyage, la veuve glisse un collier d’or au cou de la jeune fille endormie en proférant un mauvais sort : « Tu seras poisson tant que la mer sera mer et que la terre sera terre ». La princesse est sur-le-champ transformée en poisson et le prince plongé dans un état catatonique. Inquiet de l’absence prolongée du frère et de la sœur, le capitaine découvre le prince réduit à l’immobilité et la chambre de sa sœur occupée par l’enfant difforme que la veuve fait passer pour la princesse de l’Épée-verte. Arrivé à destination, le prince est transporté au château accompagné de la veuve et de son enfant. Pour honorer sa promesse de mariage, le roi épouse la maigrichonne qu’il prend pour la princesse. Ils ont bientôt un fils. La veuve demande à sa fille de faire disparaître le prince de l’Épée-verte. Pour parvenir à ses fins, elle accuse le prince d’avoir coupé le pommier aux pommes d’or du roi. Le roi n’ose accuser son prétendu beau-frère. Le subterfuge n’ayant pas fonctionné, la veuve sépare le fils du roi en quatre morceaux et plonge la main du prince dans le sang.  Le roi, devant une si forte présomption, décrète que le coupable mourra de mort lente et le fait déposer près de la mer sur une plate-forme en n’ayant que du pain et de l’eau pour seule nourriture. Au cours d’une tempête qui déchaîne la mer, un habitant du royaume découvre la princesse métamorphosée en poisson qui se traîne jusqu’à la plate-forme, la chaîne d’or toujours attachée à son cou. Il l’entend révéler à son frère la manière de mettre fin au sortilège : couper sa chaîne à cinq brasses sous l’eau avec une masse de huit livres en or pur. Le roi fait fabriquer cette masse et procure un habit spécial à l’habitant qui plonge sous l’eau et coupe la chaîne. La métamorphose prend fin, le prince retrouve l’usage de ses membres. Leurs crimes découverts, la veuve et son enfant maigrichon sont condamnés, l’enfant à être écartelé, la mère à être grillée sur un lit de braise. Le roi épouse la princesse tandis que le prince de l’Épée-verte épouse la sœur du roi. [BB]

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D'après le conte enregistré de Paul Patry.
Voir The Journal of American Folk-Lore.