À propos de cette édition

Éditeur
L'Hexagone
Titre et numéro de la collection
Fictions
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Vol de vie
Pagination
15-18
Lieu
Montréal
Année de parution
1992

Résumé/Sommaire

Pour Émilie, le temps s’est arrêté seize ans plus tôt, un soir de juin, alors qu’elle tricotait une robe de laine corail pour sa fille Rose. Cette dernière est aussi prisonnière du temps. Elle croise Anne Hébert, une femme mystérieuse, qui lui dévoile le moyen de revenir dans le passé, au point exact où tout s’est arrêté. Là où il est possible de reprendre le futur.

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Commentaires

Adolescente, j’ai sûrement lu « La Robe corail » puisque j’ai lu Le Torrent d’Anne Hébert dans le cadre d’un cours de français. Malheureusement, je n’en ai gardé aucun souvenir. Je ne crois pas que je me souviendrai du « Printemps de Rose » dans quelques années. Pourquoi ? Parce que la nouvelle de Micheline La France m’a simplement ennuyée. Elle n’a pas réussi à m’émouvoir.

J’ai trouvé agaçante l’intervention du personnage Anne Hébert. Si madame Hébert ne s’était pas pointée dans la nouvelle, peut-être que j’aurais été moins sévère avec « Le Printemps de Rose ». Mais au moment où elle arrive, soit vers la fin, et que je constatais que cette histoire entretenait un rapport avec cette célèbre auteure, je me suis sentie insignifiante, parce que je ne pouvais faire aucun lien.

L’écriture est simple, l’atmosphère poétique. Mais, comme on dit, « ça ne décolle pas ». Je ne suis même pas certaine d’avoir bien compris l’histoire mais compte tenu du peu d’intérêt qu’elle suscite chez moi, j’avoue ne pas avoir fait tous les efforts nécessaires pour éclaircir les questionnements. Faut-il absolument lire « La Robe corail » pour apprécier « Le Printemps de Rose » ? Si oui, c’est une condition qui me déplaît. Je n’ai rien contre les histoires qui renvoient à d’autres à la condition qu’elles soient intéressantes en elles-mêmes. [NB]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 106.