À propos de cette édition

Éditeur
Les Publications BLD
Titre et numéro de la collection
Les Miniromans des Débrouillards
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Format
Fascicule
Paru dans
Les Débrouillards 172
Pagination
15 (Hors-texte)
Lieu
Boucherville
Année de parution
1998

Résumé/Sommaire

Dominic est absorbé par le jeu vidéo Prisonnière des Malbrouks quand sa petite sœur Juliette lui demande de jouer avec lui à l’Île du Marin Mort. Il refuse car il veut tenter de délivrer pour la énième fois la princesse. Soudain, Dominic se retrouve au cœur du jeu et il doit affronter les dangereux Malbrouks qu’il terrasse assez facilement. Une fois la princesse délivrée, il retourne dans le monde réel.

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Commentaires

L’histoire est simple et vraiment pas originale. Depuis la prolifération des jeux électroniques, on en a lu beaucoup de ces histoires où le protagoniste (généralement un adolescent) est projeté par magie dans le monde virtuel des jeux de rôles et en devient un personnage à part entière qui doit vaincre des adversaires redoutables pour ne pas y laisser sa peau.

Louis Émond met ici en opposition les jeux vidéo et les jeux plus traditionnels basés sur la participation et l’interaction des enfants, défendus respectivement par Dominic et Juliette. Il a eu l’intelligence de ne pas faire l’apologie des premiers au détriment des seconds. En effet, quand Dominic réussit enfin à délivrer la princesse, il perd tout intérêt pour le jeu. D’ailleurs – est-ce un effet recherché par l’auteur, ce qui serait vraiment brillant de sa part ? –, dès que Dominic se retrouve dans le monde virtuel, il agit mécaniquement, il n’éprouve aucune peur ou émotion. On ne croit plus en sa dimension humaine. L’auteur laisse même entendre qu’il y a une forme de dépendance aux jeux électroniques qui peut devenir dangereuse et surtout, une déperdition de la communication et des relations humaines.

On n’en demande pas plus à une histoire pour enfants. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 74.