À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Paru dans
imagine… 37
Pagination
107-122
Lieu
Montréal
Année de parution
1986
Support
Papier

Résumé/Sommaire

La nouvelle méthode de réanimation dévoilée, on veut faire une première démonstration. Cernícalo enlève Alexis Lewis sans qui rien n’est possible et s’en sert pour attirer Juan. Ce dernier réussit à déjouer la manœuvre mais le maître du passé s’échappe encore. On le retrouve alors qu’il ouvre le sas de cryogénisation. Il tombe, gelé instantanément.

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Commentaires

Quatre épisodes en 1986 de l’excellent feuilleton de Jean-Louis Trudel. Selon l’échéancier prévu, il ne reste plus que l’épilogue à venir. C’est dire qu’il est possible déjà de brosser une estimation valable de ce roman morcelé. Car il s’agit bien d’un roman si l’on calcule le nombre de caractères que contiennent les six épisodes parus.

Comme le soulignait l’an passé notre regretté camarade Gaétan Godbout, Trudel écrit avec une sûreté digne d’un auteur chevronné. L’action ne se dément jamais et les coups de théâtre, si importants dans ce genre de prose, arrivent au bon moment. Qui plus est, son habileté à tenir le lecteur en haleine s’accompagne d’une bonne maîtrise des dialogues et des descriptions. Aucune longueur dans les discussions nombreuses, rien de superflu dans ces rapides survols de ce Chicago du futur.

Le seul défaut vraiment majeur de ce feuilleton, c’est la lenteur de sa parution. Le fidèle d’imagine… qui a lu les épisodes à la sortie de chaque numéro a pu éprouver certains problèmes mnémoniques tout à fait compréhensibles – plus de six mois entre les troisième et quatrième épisodes !

Enfin, dernière observation, Le Ressuscité de l’Atlantide m’apparaît comme le premier véritable roman de SFQ qui pourrait figurer avec honneur dans le catalogue de la collection Fleuve Noir Anticipation. Non seulement a-t-il une longueur suffisante – peut-être même est-il trop long puisqu’il compte déjà plus de deux cent mille signes ! –, mais le style de Jean-Louis Trudel et sa volonté affirmée de vouloir faire œuvre d’évasion lui assureraient un succès bien mérité.

Un jeune auteur qui n’a pas fini de faire parler de lui, c’est du moins ce que j’espère au plus haut point. En attendant l’épilogue avec impatience ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 139-40.