À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Paru dans
imagine… 41
Pagination
87-93
Lieu
Montréal
Année de parution
1987
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Juan Aztlán arrive à Aklavik, sur la planète Mars, après avoir servi pendant cinq ans comme médecin à bord d’un astronef. Il espère trouver du travail dans sa profession mais il doit se contenter d’un emploi de gardien de nuit.

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Commentaires

« Le Ressuscité de l’Atlantide » de Jean-Louis Trudel est le premier feuilleton de la SFQ moderne, compte tenu que la rédaction de L’Épuisement du soleil d’Esther Rochon était terminée quand imagine… a entrepris, à ses débuts, d’en publier quelques épisodes.

Il n’est pas facile de lire un récit étalé sur une aussi longue période, avec des interruptions parfois prolongées. Par exemple, le personnage d’Isabella Lopez auquel l’auteur fait allusion dans le septième épisode n’évoque dans mon esprit qu’un vague souvenir. C’est pourquoi il faut souhaiter qu’un jour, un éditeur rassemble ce récit sous la forme d’un livre.

Le septième épisode marque une chute de la tension dramatique, la mort de Cernícalo survenue à la fin de l’épisode précédent constituant le véritable dénouement de l’aventure vécue par le héros. L’auteur tente de maintenir l’intérêt en laissant planer le doute sur le sort de Juan mais on sent que tout est consommé. L’action cède le pas à la réflexion comme si Trudel faisait le point sur tout ce qui s’est déroulé depuis la réanimation de Juan. Ce retour sur les événements passés se traduit même concrètement dans la narration quand Juan effectue un voyage vers Los Angeles, ville détruite lors de la Troisième Guerre Mondiale.

Toutefois, l’épilogue relance l’intérêt et conclut le récit sur une note douce-amère, à l’image de l’existence de Juan qui éprouve toujours un vague sentiment de déracinement et semble voué continuellement à l’errance.

En relisant les commentaires de mes confrères Gaétan Godbout et Jean Pettigrew pour les précédents épisodes, je ne peux que souscrire à leurs affirmations : Jean-Louis Trudel démontre dans cette veine populaire une maîtrise digne d’un auteur chevronné. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 184-185.