À propos de cette édition

Éditeur
Beauchemin
Genre
Hybride
Longueur
Recueil
Format
Livre
Pagination
117
Lieu
Montréal
Année de parution
1942

Résumé/Sommaire

[4 FY ; 5 HG]
Les Rêves des chasseurs
L'Araignée
Ouvre ta porte !
Rends-moi ma bourse !
La Justice est aveugle
L'Argent sonnant
La Grand'barbe
Prince, la nuit
La Chatte blanche

Autres parutions

Commentaires

Marius Barbeau a recueilli un grand nombre de contes au cours des années 1910 dans le but de préserver ce patrimoine vivant. Ce répertoire est devenu en quelque sorte son fonds de commerce dont il a pu tirer profit pendant quelques décennies en donnant à ces contes une forme plus littéraire sans pour autant faire l’économie des formules répétitives qui aident le conteur à mémoriser son texte et à « tenir la distance » devant son auditoire.

Les Rêves des chasseurs est l’un de ces ouvrages qui prolongent ses travaux d’ethnologue sur le terrain, au même titre que Grand’mère raconte… et Il était une fois. Le recueil compte quatre contes merveilleux, les cinq autres étant des histoires facétieuses basées sur la rouerie. La plupart de ces récits ont été publiés dans The Journal of American Folk-Lore sous une forme souvent plus longue et, parfois, sous un titre différent. Je n’ai toutefois pas retrouvé le conte originel d’Achille Fournier que Barbeau publie sous le titre de « La Grand’barbe » quoique le canevas de base – les trois filles d’un bûcheron doivent tour à tour porter le dîner à leur père mais elles s’égarent en forêt – se retrouve dans quelques contes au développement plus long.

La volonté de Barbeau de faire connaître ce patrimoine immatériel est louable car il y a fort à parier que bien peu de personnes au Québec ont eu accès aux différents numéros de la revue universitaire The Journal… qui a incité l’ethnologue à entreprendre une vaste enquête sur les contes, légendes et chansons populaires du Québec. [CJ]

Références

  • Labrie, Vivian, Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec III, p. 871-873.