À propos de cette édition

Éditeur
Société des arts, lettres et sciences de Québec
Genre
Fantastique
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Le Terroir, vol. VII, n˚ 5
Pagination
318
Lieu
Québec
Année de parution
1926
Support
Fac-similé

Résumé/Sommaire

Aux premiers temps de la colonie, des bûcherons campent au Saut-au-Récollet. Ils aperçoivent une lueur et, en s’approchant, un sauvage qui se fait sécher devant un feu qui ne dégage ni chaleur ni fumée. De plus, l’inconnu ne bouge pas, ce qui suscite l’effroi. Des vieillards leur raconteront, plus tard, qu’il s’agirait d’un Indien qui aurait noyé le récollet Nicolas Viel et Ahuntsic, en 1645. Revenu sur la rive, le meurtrier aurait été condamné à y sécher pour l’éternité devant un feu sans chaleur.

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Commentaires

Plusieurs personnes peuvent témoigner de cette apparition maléfique. Des vieillards confirment leurs dires. Aucun doute quant au contenu fantastique : il s’agit bel et bien d’une histoire de fantôme meurtrier qui doit purger une sentence pour l’éternité. (On le sait : l’éternité, c’est long, surtout vers la fin…) Donc, la rédemption est impossible, au contraire de l’histoire du prêtre fantôme du sanctuaire de Sorel, du même auteur. Toujours aussi sûr de lui, R. C. n’a besoin que d’un paragraphe, certes touffu, pour brosser le tableau. [MB]