À propos de cette édition

Éditeur
CEULa
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
L'Écrit primal 5
Pagination
30-38
Lieu
Sainte-Foy
Année de parution
1987
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le trappeur a tendu ses collets dans la forêt. Grignotant un morceau de chocolat avant de rentrer chez lui, il entend un petit rire derrière lui. Curieux, il se dirige vers le bruit quand le sol s’ouvre. Pris dans une fosse, il voit au-dessus de lui les Schmirlitz, les lièvres magiques qui ont fabriqué ce piège à trappeur. Il sera libéré à condition qu’il leur conte une très belle histoire. Le trappeur leur raconte donc sa rencontre avec Arabelle la baleine bleue.

Commentaires

Jean Désy adore la nature et les grands espaces sauvages de la Côte-Nord, c’est connu. Bien appuyé par une écriture simple aux descriptions souvent poétiques, il s’amuse ici à reprendre les vieilles légendes du trappeur trappé. Alors place aux petits lièvres coquins que sont les Schmirlitz, place à la fable et aux belles histoires telles que pratiquées par nos aïeux.

Comme à son habitude, Désy s’en tire très bien. C’est drôle quand il le faut, émouvant quand vient le temps, moraliste comme il se doit. Mais, mais… Les Schmirlitz sont des petits coquins, je vous l’ai déjà dit. Après avoir fini son histoire, ils ne veulent pas relâcher notre trappeur dépité, lui en redemandent une autre. Alors là, c’est l’auteur qui devient coquin puisque, lui, il termine la sienne aussi sec en disant : « Et le trappeur, qui, de tout manière, n'avait pas le choix, poursuivit son histoire ».

Moi aussi je serai coquin. Après avoir dit du bien de ce conte, je laisserai croupir l’auteur dans un des sombres donjons de ma mémoire jusqu’au moment où il voudra enfin terminer son texte. Tiens-toi ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 75-76.