À propos de cette édition

Éditeur
L'A Venir
Genre
Science-fiction
Sous-genre
Fin du monde
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Temps Tôt 32
Pagination
9-10
Lieu
Bromptonville
Année de parution
1994
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un ange prend corps sur la Terre dans un endroit isolé. Il est l’un des sept messagers qui appellent à eux les animaux qu’ils vont sauver d’un nouveau déluge. Un couple d’animaux se présentent, vêtus de tissu. L’ange reconnaît des humains et leur refuse l’asile : cette fois-ci, on recommencera sans eux. La mission de l’ange se termine après qu’il a détruit jusqu’aux engins spatiaux dans le système solaire pour effacer toute trace de l’humanité.

Commentaires

Même si ce texte utilise un motif un peu ringard, je suis sensible à son ton désabusé, à la tristesse qui s’en dégage. Ce n’est quand même pas une réussite, car l’auteur y va trop loin dans les métaphores ; l’excès de style est désagréable. Ce faisant d’ailleurs, il se contredit, puisque son ange narrateur n’a jamais vu la Terre auparavant. Dur de croire qu’il puisse se montrer aussi poétique en faisant référence à des notions qu’il ne connaît probablement pas.

J’aurais envie de protester que le châtiment divin (qui implique un redressement de l’axe de rotation de la planète pour une raison qui m’échappe) est un peu beaucoup démesuré. Toutefois, le YHWH de l’Ancien Testament est notoirement colérique et, donc, probablement sujet à revenir sur sa promesse faite à Noé de ne plus jamais châtier ainsi l’humanité. Il reste le personnage de l’ange, à la fois salvateur et exterminateur, qui découvre la beauté de la Terre agonisante ; cela me touche malgré les maladresses du texte. Dommage que Mario Tremblay n’ait pas persisté en SFF. [YM]

  • Source : L'ASFFQ 1994, Alire, p. 176-177.