À propos de cette édition

Éditeur
Pierre Tisseyre
Titre et numéro de la collection
Conquêtes
Genre
Science-fiction
Longueur
Novelette
Paru dans
Planéria
Pagination
153-191
Lieu
Montréal
Année de parution
1985
Support
Papier

Résumé/Sommaire

B'eljyie, Première Principite de S'htal, est en route pour Ultramar où elle doit épouser l'Orionix héritier Asmofeld. Mais la Seconde Principite B'actia a décidé que c'est sa fille, C'imye, qui la remplacerait. Mise aux arrêts, B'eljyie réussit à s'échapper à l'atterrissage du vaisseau. Perdue dans des marécages, elle sauve un monstre visqueux qui se révèle être Lufeld, le frère de l'Orionix héritier. Tous deux étant sur le point de se métamorphoser, Asmofeld préfère garder son apparence de poulpe qui s'apparente mieux à son caractère mauvais. Mais les drogues retardatrices détruisent sa santé et, lors de la présentation, on apprend qu'il est décédé et que Lufeld régnera. Devenu un magnifique prince, ce dernier dévoile la traîtrise de B'actia et épouse la véritable B'eljyie.

Commentaires

Le space opera, cadre idéal pour le conte de fées ! Marie- Andrée Warnant-Côté nous propose un récit merveilleux transposé, avec ses intrigues de palais, ses princes et princesses et ses sortilèges camouflés en métamorphoses Elle n'a pas oublié non plus ces marques qui distinguaient les familles royales de la populace : B'eljyie porte une claptie, petite corne attachée à l'arrière du crâne.

Histoire classique donc, pur divertissement où le bien finit toujours par triompher des sombres machinations du mal, « Sous Bételgeuse », la rouge semble s'adresser à un public beaucoup plus jeune que celui visé par les trois autres histoires composant Planéria, ce qui la défavorise grandement lors d'une appréciation adulte ou d'une comparaison avec les autres volets de l'anthologie.

Pourtant, l'auteure écrit bien et a su intégrer beaucoup d'imagination afin de rendre son texte intéressant. Les noms, en particulier, sonnent fort bien, si ce n'est cet Ultramar qui sort d'on ne sait où et gâche la sauce par sa connotation incongrue.

Warnant-Côté ne révolutionne pas le genre, mais propose plutôt, volontairement ou non, un archétype du space opera. Son texte ne passera pas à l'histoire, même s'il peut prétendre atteindre son but : faire rêver un jeune lecteur ou une jeune lectrice pendant quelques instants. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 141-142.