À propos de cette édition

Éditeur
Héritage
Titre et numéro de la collection
Pour lire
Genre
Science-fiction
Longueur
Novella
Format
Livre
Pagination
135
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1995

Résumé/Sommaire

GvL est à la fois un grand magicien et un grand savant qui habite dans un bateau transparent qui flotte à la surface d’une étoile bleue. Avec l’aide de son superordinateur OuOu, GvL crée un assistant pour l’aider à faire le ménage, mais le jeune GzL est catapulté par accident dès sa naissance sur une planète lointaine, la Terre.

Sur Terre, la nouvelle entité vaporeuse aboutit dans un magasin de jouets et se réfugie à l’intérieur d’un lapin en peluche. Elle a le temps de se faire une amie d’une mouche bavarde qui bourdonnait par là, avant d’être achetée par un vieux monsieur qui a la malheureuse habitude de saisir le lapin par les oreilles.

Grâce à GzL, le lapin prend vie dès que son propriétaire le ramène à la maison et s’absente. Prestidigitateur à la retraite, le vieil Henri loge tout naturellement son lapin dans le haut-de-forme qui lui servait pour ses prestations et il en profite pour émerveiller son petit-fils, Dominique, qui s’éprend de ce lapin d’autant plus que la peluche se met à lui parler.

Entouré d’amis, GzL apprécie de plus en plus la vie sur Terre lorsque son créateur finit par le retrouver. Seulement, GzL ne peut plus se satisfaire d’une existence de valet à bord du bateau de GvL et il réclame d’être renvoyé sur Terre, où il a goûté au plaisir d’être aimé par le petit Dominique. Cette fois, il ne trahira plus sa vraie nature et Dominique, devenu grand, croira avoir rêvé l’époque où son lapin lui parlait…

Commentaires

Ce conte pour enfants de Guillet se distingue par sa gentillesse et son sens de la fantaisie. Un cadre de science-fiction – la surface d’un astre lointain et un laboratoire doté d’un superordinateur – sert de tremplin à une aventure dans un décor terrestre plus familier, où le petit visiteur extraterrestre parle avec une mouche, un arbre et une famille de vrais lapins, mais pas avec le chien de la famille. Ce sont autant de rencontres sympathiques et agréables, de sorte que le bonheur de GzL n’est menacé que par sa crainte d’être découvert par les grandes personnes, un chien d’abord terrifiant, un orage qui foudroie son ami l’arbre et son retour inattendu dans le laboratoire de son créateur qui voudrait le garder. Si la tristesse est occasionnellement au rendez-vous, rien n’est vraiment tragique tant que les gens s’aiment de bon cœur.

Guillet place l’histoire sous le signe d’Alice au pays des merveilles et du Petit Prince grâce à quelques allusions discrètes, mais Tadam ! n’a pas l’envergure de ces deux ouvrages. Il s’agit avant tout d’un conte souvent charmant et parfois ingénieux, qui attendrira les lecteurs plus âgés et fera sans doute vivre quelques bons moments aux plus jeunes s’ils sont en mesure d’apprécier l’imaginaire débridé de l’auteur. [JLT]

  • Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 103-104.