À propos de cette édition

Éditeur
BQ
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Anthologie de la science-fiction québécoise contemporaine
Pagination
225-233
Lieu
Montréal
Année de parution
1988
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un général états-unien occupe une tranchée avec un jeune soldat. Un appareillage de détection sophistiqué et un armement formidable sont à leur disposition, dans une guerre européenne contre les Soviétiques, guerre totale menée par des armées d’une dizaine d’hommes. La mort de la recrue, dans l’explosion d’une mine camouflée en chat, renforce le général dans sa détermination de se battre jusqu’à la victoire.

Première parution

Terrain de jeux 1981

Autres parutions

Commentaires

Il est frappant combien dix ans écoulés entre la rédaction d’un texte et sa lecture, peuvent influer sur cette lecture. En effet, la belligérance que l’Occident prêtait aux Soviétiques fait aujourd’hui figure d’épouvantail antique. Mais le thème, lui, n’en demeure pas moins éternel : la Guerre, avec laquelle les militaires eux-mêmes disent vouloir en finir, mais pour laquelle ils n’envisagent qu’une fin : la victoire. Il n’y a presque plus d’hommes pour la faire mais, tant qu’il reste des armes et quelques officiers, tous les sacrifices, toutes les ruses et toutes les atrocités sont permis.

On note dans la narration de curieux sauts de l’imparfait ou du passé simple au présent, sauts que le récit semble rarement justifier. L’écriture de Jean-Yves Soucy est économe, même frugale ; le narrateur s’en tient à l’essentiel et laisse beaucoup de place aux dialogues. Mais cette simplicité confine à l’incolore : il manque à ce texte une touche, quelle qu’elle soit, sans laquelle un texte aussi bref ne laisse aucune trace dans la mémoire. [DS]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 165.