À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 111
Pagination
49-54
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1916

Résumé/Sommaire

Ti-Jean passe devant un château où est emprisonnée une princesse par une vieille fée. Comme elle lui avoue qu’il ne peut rien pour elle, il passe son chemin, rencontre une autre vieille fée qui lui indique comment la délivrer. Il devra escalader les murs du château au moyen d’une corde lancée par la princesse et enfermer la vielle fée chez elle jusqu’à ce qu’elle meure. En rendant sa fille à son père, il se fait dire qu’il ne pourra l’épouser avant un an et un jour. Ti-Jean retrouve sa fée bienfaitrice qui lui apprend qu’il pourra s’entretenir qu’une heure par jour avec sa promise. Une servante révèle au roi ces entretiens clandestins et se fait ordonner d’endormir Ti-Jean. Elle lui donne alors un sédatif. Malgré ses tentatives, la princesse ne parvient pas à le réveiller. Elle revient sous la forme d’une nuée bleue et trouve encore son prétendant endormi sous l’effet du mouchoir de la servante. À la troisième rencontre, Ti-Jean est réveillé. La princesse l’informe qu’elle part en voyage et qu’à son retour elle viendra une ultime fois sous la forme d’une nuée blanche. Mais elle trouve encore son prétendant endormi et le quitte définitivement en lui laissant sa tabatière et un mouchoir où son nom est imprimé. Sa bienfaitrice l’informe que la princesse vit sur les Sept-montagnes-vertes et l’envoie rencontrer ses trois sœurs. La première le dirige vers son autre sœur qui est la maîtresse des animaux qui le recommande à sa quatrième sœur, la maîtresse de tous les oiseaux, qui le met en contact avec un aigle qui connaît l’emplacement des Sept-montagnes-vertes. Pour emporter son compagnon sur son dos, l’aigle épuise les morceaux de viande apportée pour le sustenter, si bien que Ti-Jean doit suppléer en tranchant une partie de sa fesse gauche. Rendu à destination, il se fait engager comme cuisinier, car la princesse doit se marier le lendemain. Une servante remarque que le mouchoir avec lequel il s’essuie porte le nom de sa maîtresse et l’en informe. Celle-ci le fait venir, reconnaît le mouchoir et la tabatière et exige qu’on fasse un habit de prince pour ce cuisinier. Le jour de ses noces, la princesse prend la parole et expose un cas de figure à ses invités, les exhortant à l’aider à prendre sa décision : elle a perdu une clé qu’elle a fait remplacer par une nouvelle qui fonctionne moins bien que la première. Or voici qu’elle a retrouvé l’ancienne. Laquelle des deux doit-elle conserver ? Tous s’accordent pour lui conseiller de jeter la nouvelle et de garder l’ancienne. Grâce à ce subterfuge, Ti-Jean et la princesse peuvent convoler en justes noces. [BB]

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D'après le conte enregistré de Prudent Sioui.
Voir The Journal of American Folk-Lore.