À propos de cette édition

Langue
Anglais
Éditeur
Porcépic Press
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Tesseracts
Pagination
157-171
Lieu
Victoria
Année de parution
1985

Résumé/Sommaire

Loïc est né à bord du Train et sa vie se partage entre les jeux – cartes, jacquet, échecs, bingo… – et le wagon-restaurant. À l'affût des conversations, Loïc essaie de chasser l'ennui Un jour, il rencontre Noémie, qui l'entraîne vers les wagons-lits des anciens. Il découvre des journaux avec des titres qui parlent d'armes nucléaires, de négociations. Il ne comprend rien. Plus tard, Noémie clame qu'elle sortira afin de découvrir la vérité. Depuis ce temps, elle a disparu. Comment a-t-elle réussi à sortir du train ? Loïc se décide à la rejoindre, à sortir de cet univers concentrationnaire afin de trouver réponse à ce train lancé dans son éternel voyage.

Première parution

Train (Le) 1982

Autres parutions

Commentaires

La parution de ce texte en 1982 a fait beaucoup de bruit. Alors quasi inconnu, Marc Sévigny proposait aux lecteurs de Solaris une construction d'univers surréaliste et pourtant bien structuré rappelant par beaucoup de points les belles visions de Serge Brussolo, la révélation française de l'heure en science-fiction.

Quelques années plus tard, « Le Train » n'a pas pris une ride. La traduction excellente permet aux lecteurs anglophones de découvrir un texte de science-fiction qui se distingue tant par son écriture que par son imaginaire. Très sobre, la langue employée par Sévigny densifie l'angoisse du propos, l'absurdité de la situation. La gradation des événements se fait de façon classique : présentation de l'univers et des personnages, premières découvertes déstabilisatrices, révolte du personnage central et enfin révélation.

Je dis révélation, parce que le personnage central se hausse à un nouveau degré de compréhension de son univers. Par contre le lecteur, qui se doutait déjà de la présence de gens extérieurs au train, ne comprend pas plus le pouquoi de la situation, de cette divergence entre les fourmis de la terre et les maîtres du train.

Un beau texte pour son ambiguïté même, mais surtout pour la riche vision surréaliste de cet avenir imaginaire. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 119-120.