À propos de cette édition

Éditeur
Ashem Fictions
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Fou rire
Pagination
9-12
Lieu
Saint-Hyacinthe
Année de parution
1995
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Les Umans forment une espèce intelligente en partie végétale. Nés dans la terre, ils doivent être entretenus avec soin jusqu’à la fin de la croissance qui leur permet de s’affranchir de leurs racines. Or, le monde des Umans est depuis mille ans sous la coupe des Kagliens qui obligent les Umans déracinés à s’occuper des autres puisque les Kagliens convoitent leurs racines. Quand les déracinés se fanent, ils sont transformés en engrais pour faciliter la croissance des jeunes pousses. Le narrateur assiste à la vaine révolte de centaines de ses congénères qui sont massacrés lorsqu’ils tentent de sortir du dépotoir où ils sont confinés.

Commentaires

Mercier signe un texte remarquablement dense en quelques pages composées dans le cadre d’un exercice d’écriture improvisé par un soir de congrès Boréal. Il esquisse à la fois le fonctionnement biologique d’une espèce vraisemblablement extraterrestre, l’histoire de leur asservissement par des envahisseurs et les velléités de résistance des Umans. Faut-il en faire pour autant une allégorie politique sur la conquête du Québec ?

Comme les circonstances de la rédaction ne se prêtaient sans doute pas à une réécriture, il s’agit d’un texte à l’état brut auquel il faut bien pardonner l’intrigue embryonnaire et l’absence de véritables personnages autres que le narrateur anonyme. À l’instar de la contribution de Julie Martel dans le même collectif, la nouvelle de Mercier se termine par un « À suivre » qui révèle clairement que l’auteur avait conscience de livrer un simple brouillon. [JLT]

  • Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 128.