À propos de cette édition

Éditeur
Phénix
Titre et numéro de la collection
Chimère - 5
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Les Enfants d'Énéïdes
Pagination
171-181
Lieu
Bruxelles
Année de parution
1989
Support
Papier

Résumé/Sommaire

La grand-mère de Marie-Claire Beaumier est alitée et mourante. Parce qu’elle l’aime beaucoup, la fillette a pris l’habitude de venir lui raconter ses journées ainsi que les histoires qu’elle invente pour l’occasion. Mais Marie-Claire sait bien que le trépas imminent de la vieille femme s’annoncerait plus doux si celle-ci retrouvait la mémoire à propos de son époux décédé trente ans plus tôt. Ces jolis souvenirs, elle les a vendus à Madame Mabuse, sorcière de son état. L’enfant entreprend alors de rendre visite à la Mabuse pour racheter les rêves de sa grand-mère.

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Commentaires

Ce récit s’adresse-t-il aux adultes ou aux enfants ? S’agit-il d’une nou­velle ou d’un conte ? En tout cas, impossible de le lire en lui accordant quelque crédit, car on ne parvient ni à s’accrocher à une histoire ni à être accroché par un ton. Ça oscille entre le sérieux et l’humour léger – magie noire et technologie actuelle se côtoient chez la sorcière –, entre la candeur et le drame, entre le conte de fées – une fillette, une mère-grand et une sorcière – et la nouvelle. Conséquemment on est ballotté et on ne lit plus que distraitement. Même l’écriture de Péan, correcte sans plus, ne réussit à nous entraîner nulle part. Quant à la vraisemblance relative des faits racontés, on repassera – quels parents laisseraient sortir, au milieu de la soirée, leur fillette de onze ans qui veut se rendre seule en autobus à l’autre bout de la ville ?

« Une dernière bouffée de rêve » est un texte mineur de Stanley Péan, du même niveau de qualité que ce qu’il semble malheureusement publier dans une proportion supérieure à 50 %.

Offrir ses nouvelles à des fanzines ou à des revues de faible notoriété, voilà sans doute une façon honorable de se débarrasser de ses fonds de tiroir. Quelques écrivains du milieu de la SFFQ l’ont compris depuis long­temps. Mais cette pratique peut donner une mauvaise idée du talent d’un auteur lorsqu’elle est abusive. Ainsi, un texte comme celui-ci ne ressemble en rien à ce que Stanley Péan est capable de faire quand il prend l’écriture au sérieux, et cela même quand il écrit des textes humoristiques. [DC]

  • Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 147-147.