À propos de cette édition

Éditeur
Association des Écrivains du Centre du Québec
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
À hauteur des roseaux
Pagination
130-144
Lieu
Drummondville
Année de parution
1990

Résumé/Sommaire

Devant le narrateur ébahi, deux petits êtres sortent d’une bouteille rejetée par la mer et racontent la révolution spirituelle qui a transformé le pays des BilbHoquets. Avant que PierHoquet et Khoquette n’inventent l’amour, les habitants de la Vallée des Hoquets ne pensaient qu’à se faire du tort et à voler le hoquet du prochain. Ayant découvert le partage et la sérénité, le couple a décidé de propager ces valeurs dans d’autres mondes.

Commentaires

Il n’y a rien de plus assommant que la littérature au service de la vertu, surtout quand l’intention édifiante est aussi peu subtile. Tout le monde est pour la vertu, ce qui n’autorise pas pour autant le prêchi-prêcha.

Est-ce l’écriture ou le propos, d’une naïveté incroyable, qui indispose le plus dans ce texte ? On subodore la philosophie du nouvel âge à travers les poèmes insipides qui entrelardent le récit : « Pour redevenir heureux dans sa peau, il faut redescendre au niveau de résonnance de ses cellules et les assister dans la reconquête des grandes vibrations. »

Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi : quand je lis ce genre de prose remplie de fautes, j’ai le goût de continuer ma lecture le crayon rouge à la main. Recalé, André Raymond ! Quand on veut être écrivain, on n’a pas le droit d’écrire des choses aussi insignifiantes : « Mes doigts, en proie à une violente démangeaison de curiosité, firent fi de l’acquiescement du cerveau pour courir décalotter le goulot sans cérémonie. »

On va croire que je méprise la littérature produite en région. Pourtant, ce que nous donne à lire l’Association des Écrivains du Centre du Québec depuis quelques années ou le Regroupement des écrivains de l’Abitibi-Témiscamingue ne mériterait pas, la plupart du temps, d’être publié. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 242-243.