Vingt-huitième jour (Le)

Depuis 27 jours, le narrateur voit pousser des ongles à la surface de son corps. Une huile qu’on lui a recommandée à l’hôpital soulage bien sa douleur mais le processus se poursuit inexorablement et les ongles poussent, poussent… Le flacon est bientôt vide et la douleur est telle qu’il s’évanouit. Il s’éveille le matin du vingt-huitième jour. La douleur est toujours aussi intense, mais les ongles ont cessé de pousser. C’est maintenant au tour de…

• Vingt-huitième jour (Le) (2014) - Courte nouvelle

Cette « short-short » de l’auteur du Corbillard, de Grignotements et de L’Ennemie, première nouvelle de « Brian Eaglenor » à ma connaissance, est bien écrite (aucune surprise, vraiment) mais sans plus. Il s’agit d’une nouvelle à chute qui n’existe que pour sa chute. Il est vrai que la donnée était probablement trop mince pour mériter un traitement plus élaboré que celui qu’on a ici. L’auteur a donc été sage en bouclant l’histoire en deux brèves pages. Une petite chose agréable, donc, et vite remisée. En parlant de toute autre chose, le célèbre Anon disait : « Bien faite, mais éminemment oubliable. » [GS]

• Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 86-87.