À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Stop 149
Pagination
32-36
Lieu
Montréal
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le narrateur, qui aime la nuit depuis toujours, ressasse certains souvenirs, dont sa rencontre – de nuit, évidemment – avec Corinna et leurs relations difficiles qui s’ensuivirent, lui prétextant tout et n’importe quoi pour ne pas être disponible le jour, elle l’appelant son petit vampire. Un jour, il se prend d’une étrange lubie en voulant rencontrer un de ces êtres mythiques. Grâce à une petite annonce, il réussira finalement à en rencontrer un ; son identité ne manquera pas de le stupéfier avant qu’il ne soit emporté de l’autre côté de la mort.

Commentaires

Voici une courte nouvelle dont l’écriture est fort bien maîtrisée. Sur une thématique usée, si vous me passez l’expression, jusqu’au sang, Martin Ouellet brosse une histoire où deux voix, l’une interrogatrice et patiente – en italique –, l’autre informatrice et nostalgique, entretiennent un dialogue qui a tout du monologue. Le tout se terminera sur une chute assez surprenante – plusieurs ne la devineront pas, distraits par le rythme ensorcelant du texte –, mais aussi sur un habile et logique retournement, l’interrogateur devenant l’informateur et ce dernier prenant la place du précédent.

Seul point faible dans ce fort bel exercice de style et de réactualisation thématique, la scène d’amour et de mort servant de passage entre le monde des vivants et celui des créatures de la nuit m’est apparue bien fade et mièvre face à la qualité de l’ambiance jusque-là dégagée par l’écriture de Ouellet. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 133.