À propos de cette édition

Éditeur
Samizdat
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Samizdat 17
Pagination
34-38
Lieu
Montréal
Année de parution
1990
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Juliane, accompagnée de deux amis, se rend à un colloque en France. À l’aéroport, après un atterrissage laborieux, le trio constate que le ciel de Paris est obscurci par une énorme limace. Mais que se passe-t-il ? Sont-ils dans la réalité ou se retrouvent-ils dans une fiction écrite par l’un d’eux ?

Commentaires

MÉMO : Toute critique malveillante sera mise sur le compte d’une mauvaise communication entre l’émetteur et le récepteur.

« Voyage à Paris » a été écrit sur le vol Montréal–Paris qui amenait Francine Pelletier au festival de la science-fiction de Roanne en avril 1989. Le vol devait être bien monotone pour que l’auteure commette une nouvelle aussi insipide. La force de Francine Pelletier dans ses textes réside dans l’étude de personnages crédibles et dans l’exposition de problèmes moraux auxquels ils doivent faire face.

Or, dans « Voyage à Paris », elle a voulu exploiter un autre registre, aborder un thème plus abstrait – le rapport entre la réalité et la ficition. Le résultat est tout autre : elle fait plutôt la preuve que tous les sujets ne lui conviennent pas. Celui-ci, en l’occcurrence, est trop littéraire pour ses moyens. Le texte se veut sans prétention, certes, mais il n’empêche qu’il nage dans la confusion totale, et ce n’est pas l’intelligence du lecteur qui est en cause. Il est manifeste que le sujet a échappé complètement à l’auteure tant le récit est emberlificoté. Ce qui se conçoit bien…

« Faire de la SF, c’est mettre Paris en bouteille en se demandant pourquoi et comment », dit un des personnages. Ce sont justement les questions que ne s’est pas posées l’auteure après avoir mis en place cette prémisse.

Francine Pelletier a manqué de discernement en autorisant la publication de ce texte qui ne rend pas justice à son talent. Elle n’est pas la seule à blâmer. Les responsables de Samizdat ont manqué de rigueur et ont cédé à la complaisance en retenant ce texte sans intérêt et insignifiant. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 147.