À propos de cette édition

Éditeur
Héritage
Titre et numéro de la collection
Pour lire
Genre
Fantastique
Longueur
Novelette
Format
Livre
Pagination
120
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1993
ISBN
9782762570229
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Troublés par les visites nocturnes d’animaux phosphorescents, Maria et ses bons copains Benoit et Martin tentent de découvrir une explication rationnelle à ces mystérieuses apparitions de ce qu’ils croient enfin être des revenants de bêtes ayant péri lors de l’incendie du zoo de la ville il y a environ un siècle. Quelques embûches, comme celles tendues par les jeunes voyous Max et Félix, ainsi que l’incrédulité du conseil municipal viendront nuire à leur projet de reconstruire ce zoo. Heureusement, Estelle, la grand-mère un peu sorcière de Maria, usera de son influence auprès du maire pour convaincre ensuite les conseilleurs de l’administration municipale du bien-fondé pour la ville de faire renaître le zoo de ses cendres, et surtout pour les âmes errantes des animaux qui souhaitent être apaisées et soulagées.

Commentaires

Le Zoo hanté est un petit roman bien écrit qui plaira sans doute aux lecteurs novices (il ne compte après tout que cent vingt pages dont quelques-unes illustrées) ; une petite intrigue – plutôt prévisible et usée, mais enfin…, voilà une phrase souvent répétée en littérature jeunesse –, des dialogues de carton écrits pour des marionnettes à deux dimensions, des personnages stéréotypés au maximum : des bons tout à fait bons, des méchants sans aucun scrupule et des adultes incrédules.

Il ne faut pas chercher les demi-teintes et les nuances dans ce roman, mais c’est probablement un choix délibéré : semble-t-il que le jeune lecteur a besoin de modèles forts auxquels il pourra se référer et s’identifier ; deux pôles clairement définis lui permettent de mieux choisir lequel des deux il voudra devenir, le bon vertueux ou le méchant pourri de vices abominables.

Certes, une intrigue simpliste, qui se lit bien lorsqu’on s’initie à la lecture. Mais ce récit ne casse rien, car il donne au lecteur plus expérimenté l’impression de relire ce genre d’histoire pour la vingtième fois. À ce compte-là, mieux vaut relire les bons vieux classiques qui avaient au moins le mérite de l’innovation. Mais encore là, ceux-ci ne s’inspiraient-ils pas d’une tradition écrite, mais surtout et d’abord d’une longue tradition orale ? [SR]

  • Source : L'ASFFQ 1993, Alire, p. 87-88.

Références

  • Anonyme, Littérature québécoise pour la jeunesse 1993, p. 24.
  • Fortin, Simon, Lectures, vol. 1, n˚ 1, p. 15-16.
  • Labonté, Colombe, Lurelu, vol. 16, n˚ 2, p. 16.
  • Martel, Julie, Solaris 106, p. 64.