À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Stop 151
Pagination
65-70
Lieu
Montréal
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Alors qu’il irradie ses fleurs, le narrateur aperçoit le curé, au faîte du clocher, qui veut se suicider parce qu’il n’y a plus personne à l’office du dimanche. L’arrivée du sergent Géachi n’y change rien : ils ont beau fouiller dans le téléhoraire, il n’y a plus un moment de libre…

Commentaires

Curieux texte qui, cahin-caha, développe tant bien que mal une intrigue abracadabrante où, entre autres, Jésus se détache de sa croix pour aller changer ses clous au marché aux puces le plus près, où tous les intervenants sont plus ou moins éméchés, où le curé, avant de s’aplatir sur le sol, fait un peu de vol plané avec des ailes subitement apparues sur ses bras, où, après cette panoplie d’événements plus ou moins rattachés, le narrateur retourne à l’irradiation de ses plantes comme si de rien n’était.

Hélas, toutes ces scènes plus ou moins grotesques et gratuites ne génèrent aucune synergie, et le résultat est un texte sans intérêt, une suite sans âme d’images accolées… et racoleuses. Il y avait pourtant là matière à jongler avec une certaine conception du réalisme magique, moins classique, plus moderne, à amener quelques réflexions de bon niveau, à produire du sens, de l’émotion, du rythme, une certaine musique, quoi ! Or, nous n’aurons eu droit qu’à un long bruit blanc. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 16-17.