À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Hybride
Longueur
Collectif
Format
Livre
Pagination
130
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1940

Résumé/Sommaire

Les contes de tradition orale composent un corpus particulier dans les genres de l’imaginaire. En plus d’avoir leurs propres codes, ils reposent sur une structure narrative qui fonctionne par accumulation d’événements improbables, voire invraisemblables. Le récit bifurque constamment, à la merci du conteur, dirait-on, qui semble s’en remettre à l’improvisation à partir de canevas éprouvés. Dans un tel contexte, résumer un conte n’est pas une sinécure. Si on impose rigoureusement une longueur maximale, on risque d’écarter des épisodes secondaires qui, bien souvent, distinguent les contes les uns des autres. Aussi les contes recueillis de la bouche même des conteurs font l’objet de résumés plus longs que ceux des nouvelles contemporaines dans le site.

[11 FY ; 4 FA ; 13 HG]
Le Roi avare

Le Monstre vert
Tit-Jean et ses deux frères jaloux
Le Meunier Sans-souci
La Jeune Fille aux deux bras coupés 
La Beauté jalouse (ou Le miroir qui parle)
« Tu manges mes groseilles »
Lestor Lancroche
Les Trois coquins
Le Miracle de sainte Anne
L’Enfant disparu
Le Loup-garou
La Taupe, le roi Dagobert et le grand saint Éloi
Les Trois petits hommes
Pierre-sans-Peur
Criquette est pris 
Le Vieux qu’a vêlé
Pierrot
Jean-le-Sot
Pâté-grenouilles, pâté-sauterelles
Janvier
Les Trois petits cochons
Le Jeune Ki-Ki
Contes ennuyants
La Jeune Princesse Linéta
Un loup-garou
Un feu-follet
L’Hiver des corneilles

Commentaires

Le compilateur, Pierre Daviault, aborde sa présentation en mettant l’accent sur le trait commun qui rassemble les récits en un corpus où ils finissent par se ressembler par-delà leur diversité : la verve populaire capable d’amener les auditeurs à prendre congé d’eux-mêmes et qui constitue l’assise de notre identité nationale, celle des Canadiens français à l’époque. Cela fait, Daviault s’attache à résumer l’intrigue des contes tout en discriminant les récits racontés pour plaire des anecdotes édifiantes qui forment le lot des légendes. Quant aux transcriptions, s’il admet que celles de Barbeau et Lambert ont subi des enjolivements qui n’ont pas porté atteinte à la matière, il avoue avoir éliminé « les incorrections de vocabulaire et de syntaxe » conservées par celles de Massicotte. [BB]